Les connexions parcellaires fonctionnent comme un jeu d’assemblage, une iconographie vagabonde. En décomposant les visages en fragments et autre modules, j’ai questionné la notion d’identité, je me suis interrogé sur ce qui fait qu’un ensemble d’individus devient une humanité. Qu’est-ce qui nous sépare ou nous rapproche des premiers hommes et des milliards d’autre qui se sont succédé jusqu’à ce que nous voyons le jour ?
Unique et multiple, fruit de nos rencontres et mélange de nos prédécesseurs, j’ai reconnu le visage de l’autre dans le mien et je devine mon visage dans ses traits. A l’heure des replis identitaires et de la peur de l’autre, il est utile de se souvenir dans quel terreau nous puisons nos substrats.